Étiquette : naturopathie

Conseils pour mieux dormir

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Dormir comme un bébé avec la naturopathie ?

Quand manger les fruits et les protéines ?

Quand manger les fruits et les protéines ?



Si vous creusez dans le milieu de l’alimentation santé, vous aurez vite fait d’être perdus. Car, il y a énormément de sons de cloche différents sur ce qu’il faudrait manger idéalement le matin, et à quel moment placer les fruits et les protéines dans la journée.

En effet, certains prétendent qu’il faut manger un repas de fruits le matin parce que le nettoyage nocturne est encore en cours, et que de cette façon on ne freine pas ce dernier : au contraire on l’accompagne, car les fruits sont très nettoyants.

D’autres prônent le miam-ô-fruit, de France Guilain, où il s’agit de mélanger une dizaine de fruits frais en morceaux, 1/2 banane, du jus de citron et des oléagineux / graines. France Guilain assure que cela développe les bonnes graisses du corps et apporte moult nutriments.

Il y a également Kousmine et sa crème Budwig qui consiste en un mélange de fromage blanc, fruits frais et céréales. Mais, on entend en contrepartie, qu’il ne faut surtout pas mélanger les fruits avec d’autres aliments et qu’ils doivent être pris en dehors des repas.

Comment faire le tri entre toutes ces théories ?

Pour définir une vérité sur ce qu’il faudrait idéalement manger le matin, il est nécessaire de cumuler plusieurs facteurs de type : suis-je un homme ? une femme ? est-ce que j’ai une activité physique intense dès le matin ? suis-je enceinte (besoin calorique augmenté) ? suis-je un adolescent en pleine croissance ? une personne sédentaire ? suis-je de nature très stressée (le stress coupe l’appétit) ? suis-je habitué(e) à ne pas manger depuis toujours (la faim est rythmée par nos habitudes et horaires alimentaires) ? suis-je une personne qui dine très tard ? etc. L’ensemble de ces questions nous montre bien qu’il n’y a pas UNE seule réponse universelle à la question du petit-déjeuner idéal.

Ceci étant, il est très intéressant d’aller au-delà de ces facteurs et de se pencher sur l’approche de certains experts en nutrition, ou micronutritionnistes/nutrithérapeutes/médecins ayant une approche en médecine intégrative/holistique (plus naturelle). Évidemment, l’expérience personnelle est aussi intéressante à prendre en compte (comment me suis-je senti en mangeant plus protéiné le matin?, par exemple), ainsi que l’expérience professionnelle (j’ai la chance d’accompagner des centaines de personnes dans l’année dans le cadre de ma profession en naturopathie ce qui m’offre un retour très enrichissant sur ce que les personnes ont tenté en termes de petit-déjeuner et ce qui leur a le plus réussi)

Ainsi, j’ai pu remarquer, après moult accompagnements, et en croisant l’avis de différents experts dans le milieu de la santé (Dr Bruno Donatini, Dr Jean-Paul Curtay, Marion Kaplan, Julien Manetta, Denis Riché, etc.) que ce qui convenait le mieux pour élaborer un petit-déjeuner était de s’intéresser aux hormones qui rythme notre corps, ainsi qu’aux productions enzymatiques dans la journée.

Comment structurer son petit-déjeuner ?


Selon la chronobiologie, il s’agirait d’apporter du bon gras et surtout des protéines le matin, pour nourrir le système hormonal et notamment apporter, via les protéines, un acide aminé : la tyrosine. Ce dernier nous permet de synthétiser de la noradrénaline (hormone de l’éveil, du mouvement) et de la dopamine, neurotransmetteur qui permet de nous mettre en action. On dit que c’est le précurseur des catécholamines. Par ailleurs, la tyrosine permet d’optimiser le fonctionnement de la thyroïde et sa production hormonale.

Voici un exemple de petit-déjeuner qui rentrerait dans ce cadre :

☕ La boisson consommée le matin sera sans sucres, bien entendu ! Vous pouvez prendre une infusion Yogi Tea par exemple, du thym, diverses plantes adaptées à votre santé et constitution. Le thé vert, thé matcha ou blanc peuvent être également mis au menu. Cependant le café sera à limiter, car il fait fuir certaines vitamines et minéraux du corps (tel que le magnésium).


🥚 Pour les protéines : on s’oriente vers des œufs à la coque, ou au plat, voire brouillés très légérement. Le tout est de ne pas trop cuire le jaune d’oeuf, afin de préserver ses qualités nutritionnelles. Vous pouvez aussi consommer du saumon fumé, du blanc de poulet, du fromage blanc, du skyr, du yaourt de soja à la grecque. On estime l’apport idéal en protéines le matin autour de 20 grammes. Retenez que 1 oeuf = 6 grammes de protéines, 200 grammes de fromage blanc = 20 grammes de protéines, etc.

🍞 Pour les bons glucides : ne les oubliez pas ! dans le milieu strict de la chronobiologie il peut être dit de ne pas en mettre au menu le matin. En réalité, tout dépendra de votre activité et besoin énergétique dans la matinée. Ainsi, le matin, vous pouvez consommer : du pain au sarrasin sans gluten, fait maison (la recette ici –clic !), de la patate douce (oui, même au petit-déjeuner !), des galettes de sarrasin, des fruits frais (ou cuits sous forme de compotes).


🥐 Le petit-déjeuner typique à bannir est celui qui contient des croissants, du pain et de la confiture. Cela va entraîner un pic d’insuline, une hyperglycémie, suivie d’une hypoglycémie, ce qui engendrera de la fatigue, et vous donnera encore plus envie de sucre tout au long de la journée.

NOTA BENE : Il existe une théorie en naturopathie : Si vous n’avez pas faim, il ne faut rien manger ! Il ne faut jamais se forcer à s’alimenter alors que notre corps nous demande l’inverse. Si le matin, la faim ne vient pas, cela signifie que le nettoyage nocturne est toujours en cours, et que les enzymes digestives ne sont pas présentes en quantités suffisantes pour dégrader des aliments.

MAIS ! il existe plusieurs limites à cette affirmation qui semble pourtant pleine de bon sens. Parfois, la faim n’est pas présente pour de nombreuses autres raisons que l’insuffisance enzymatique. Par exemple :

1 – Si la personne, le matin au lever, opte pour un café, cela peut couper complètement la faim.

Pourquoi ? car, un flot conséquent de cortisol va être sécrété, qui aura pour effet de couper l’appétit pendant au moins 2 à 3 heures, vu que lorsque le cortisol est très haut et inhibe ainsi les sécrétions digestives et le système nerveux responsable de la digestion : le système nerveux parasympathique. Le thé noir, et matcha dans une moindre mesure, peuvent avoir le même effet.

2 – Si la personne est ultra stressée par son mode de vie et se réveille déjà avec ce stress en elle, encore une fois, l’appétit va être coupé, car elle tourne sur son système hormonal avec les mêmes hormones évoquées ci-dessus : cortisol, noradrénaline, adrénaline, sécrétées toutefois en trop grandes quantités. Encore une fois, cela inhibe les signaux de faim.

3 – Une personne qui s’est habituée au jeûne intermittent par idéalisation de ce courant par exemple, a pu se couper de ses véritables sensations corporelles. Dans un premier temps, en optant pour le jeûne intermittent, il y a pu avoir une sensation de faim qui était toujours présente le matin, et puis, dans un second temps, on habitue l’organisme à l’absence de petit-déjeuner et ce dernier fait alors disparaitre les sensations de faim.

4 – Autre cas rencontré de nombreuses fois en consultation : les personnes qui ont fait de nombreux régimes, ou qui ont habitué leur corps à des restrictions caloriques, et qui n’arrivent plus du tout à ressentir la sensation de faim (tout du long de la journée d’ailleurs). Du coup, le matin au réveil, il ne passe rien. Cela ne signifie pas encore une fois, qu’il ne faudrait pas mettre de petit-déjeuner pour autant.

5 – Un estomac qui se vidange mal peut être également responsable de l’absence de faim au petit-déjeuner. Plusieurs raisons à cela : carence en vitamine B1, hypothyroïdie (la T3 stimule la gastrine et donc la vidange de l’estomac par production d’acide chlorhydrique), dysbiose avec présence de microorganismes qui sécrètent du méthane ou du méthylacétate, ce qui aura pour conséquence de ralentir la vidange gastrique (et la motricité digestive)


Toutefois, si les raisons évoquées ci-dessus ne vous parlent pas et que la faim n’est pas présente vous pouvez alors opter pour du jeûne intermittent, à savoir ne rien consommer avant le repas de midi. Surtout si vous dînez de manière dense et tardivement. Autrement, il faudra éviter de jeûner si vous avez peu de réserve, que votre poids est faible, que vous avez des troubles hormonaux (menstruations/thyroïde) ou que vous êtes en fatigue chronique. Généralement, la faim est là si le dîner a été consommé en quantité normale.




LLe repas du midi



Comme au petit-déjeuner, notre corps produit une grande quantité de protéases, qui nous permettent de dégrader les protéines.

On peut opter pour un petit poissons gras, comme du maquereau ou de la sardine, à mettre 2 fois par semaine au menu, ou alors pour du poulet, ou du poisson blanc, voire même de la viande rouge de qualité, comme par exemple, du steak haché 5% biologique;

On associera le tout avec des bons glucides comme du quinoa, de la patate douce, de la pomme de terre, du riz semi-complet ou du sarrasin par exemple. Car, l’on produit à ce moment-là de l’amylase, une enzyme qui permet la digestion des glucides, des amidons, qui fournissent le sucre dont les cellules ont besoin.


Enfin, n’oubliez pas vos légumes dans votre assiette ! Ils apporteront des fibres, qui permettent de stimuler le transit, et atteindre la satiété plus longtemps. Par ailleurs, ils sont sources de minéraux intéressants. Cela peut être des légumes crus, comme des carottes râpées, ou cuits à la vapeur douce / décrudis si l’intestin ne supporte pas les crudités.

On glissera sur les féculents une source de bon gras comme de l’huile d’olive, des dés d’avocat, de l’huile d’avocat, des olives, de la tapenade, etc.

Côté dessert : 1 ou 2 carrés de chocolat noir 70% minimum, de la compote de fruits SSA avec de la cannelle, des fruits frais, etc.

Le goûter



Pour le manger, il faut attendre au moins 4 heures entre le repas du midi et le goûter, le temps que l’estomac soit vidangé.

Au goûter, on peut se tourner vers des fruits frais, du chocolat noir à 70%, des oléagineux, des dattes medjool couplées à de la purée d’oléagineux.

Le fait de consommer du sucré à 17h, permet l’apport de tryptophane, neurotransmetteur précurseur de la sérotonine, elle-même précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil. La sérotonine est le frein de la noradrénaline. Cela va permettre de se sentir plus calme, plus posé.

Le dîner



Il est bien connu que le repas du soir ne doit pas être trop lourd. Car, notre glande pinéale détecte la baisse de la luminosité et par cela déclenche la production de mélatonine. Le pancréas a des récepteurs à mélatonine. Cete hormone signale à tout le corps qu’il est temps d’aller dormir, de se reposer et cela induit un baisse d’activité des sucs digestifs.

Toutefois, il faut quand même veiller à apporter suffisamment de glucides de bonne qualité qui vont favoriser l’endormissement. Rien de pire que de ne pas manger assez le soir et de ne pas parvenir à s’endormir du fait de l’estomac qui crie famine, ou même de se réveiller en pleine nuit à cause de la faim ou d’une hyperglycémie.

C’est une question de juste milieu : bien entendu on ne met pas de la charcuterie, ou plusieurs fromages en grande quantité, mais on ne restreint pas par exemple les glucides, avec un repas de type brocoli vapeur, poisson blanc, sous prétexte qu’il ne faut pas trop d’aliments le soir.

Ainsi, on privilégiera un repas à base de glucides lents, comme du riz basmati, du riz noir, de la patate douce, du panais, des courges d’hiver : butternut, potimarron rôti, du quinoa, des flocons d’avoine.

Avec des légumes parallèlement et toujours une source de bons gras pour équilibrer la glycémie.

On veillera à intégrer des protéines végétales qualité : lentilles corails, pâtes de pois cassés ou lentilles corails, tartare d’algues en apéro, noix du brésil, purée d’amande blanche en sauce, quelques graines germées, des noix de cajou, du quinoa, du tofu lactofermenté au pesto, du tempeh, de la protéine de chanvre, etc.






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Chute de cheveux : que faire ?

Chute de cheveux : que faire ?

La chute de cheveux

La chute de cheveux est une préoccupation courante, souvent source d’inquiétude. Si elle peut être saisonnière et bénigne, elle peut aussi révéler des carences, des déséquilibres hormonaux ou des causes médicales plus profondes. Il est donc essentiel de ne pas se limiter à des solutions superficielles ou à une supplémentation à l’aveugle, mais de comprendre les mécanismes en jeu et de réaliser un bilan adapté.


Comprendre la chute de cheveux


Cycle de vie du cheveu

Chaque cheveu suit un cycle composé de trois phases :

1 – anagène (croissance) : phase la plus longue, qui dure plusieurs années.

2 – Catagène (transition) : courte phase d’arrêt de croissance

3 – Télogène (repos puis chute) : le cheveu tombe, remplacé par un nouveau.

Il est normal de perdre 50 à 100 cheveux par jour. Au-delà, surtout si la chute se prolonge, il est utile de rechercher une cause.


Causes fréquentes


➡️Carences nutritionnelles : fer, zinc, protéines, vitamines B, vitamine D.

➡️Facteurs hormonaux : thyroïde, carence en oestrogènes, post-partum, ménopause.

➡️Mode de vie : stress chronique, manque de sommeil, alimentation déséquilibrée, exposition à des toxiques.

➡️Causes médicales : maladies auto-immunes


🔎 Mini zoom sur :


💇‍♀️ L’hypothyroïdie. En effet, les hormones thyroïdiennes interviennent dans la croissance et la qualité du cheveu. Si vous avez des antécédents d’hypothyroïdie, ou un terrain familial, voire une atteinte auto-immune comme Hashimoto, il pourrait être intéressant d’étudier ce sujet de plus près. Cela se fait bien entendu avec votre médecin traitant qui saura sélectionner les facteurs utiles pour évaluer votre fonction thyroïdienne (par exemple TSH, T3, T4, anti-TPO, anti-TG). Et surtout, n’oubliez pas que pour bien fonctionner la thyroïde a besoin de certains nutriments : iode (que l’on peut évaluer avec l’iodurie urinaire), sélénium, zinc, fer, vitamine D par exemple.

💇‍♀️ une carence en œstrogènes. Les œstrogènes chez la femme sont souvent pointés du doigt, car en excès, ou mal détoxifiés (voie 16OH) ils sont responsables d’un bon nombre de symptômes : migraine à l’ovulation, douleurs et abondance des règles, crampes, seins gonflés et tendus… Mais, la carence en œstrogènes existe également et peut engendrer des chutes de cheveux. Pourquoi ? car les oestrogènes permettent de maintenir la phase anagène du cheveu. Par ailleurs, ils participent étroitement, avec la vitamine C à la création du collagène dans l’organisme, collagène responsable de la beauté des ongles et des cheveux. Voici les symptômes d’une carence en œstrogènes : aménorrhée (absence de règles), règles de moins de 3 jours, flux menstruel très faible, cycle long (+ de 35 jours), apparition de rides précoces. Dans la même idée on peut citer le poids qui serait trop faible. En effet, les femmes qui connaissent un poids insuffisant peuvent voir leurs cheveux chuter en grande quantité. Ceci étant relié à un taux œstrogènique insuffisant. En effet, le tissu adipeux produit de l’aromatase, une enzyme qui convertit les androgènes en œstrogènes. Donc, on a de masse grasse, moins on a d’œstrogènes. Cela dépend évidemment des personnes. Il y a des femmes très fines qui ont d’excellent taux d’oestrogènes et une belle chevelure (la génétique!)

💇‍♀️ un excès d’hormone DHT, dihydrotestostérone, une hormone élevée dans certains SOPK (pas tous!), responsable de l’hirsutisme, et de la chute de cheveux (sommet du crâne et golfes frontaux)

💇‍♀️ La prise de la pilule ou l’arrêt de la pilule (tous changements hormonaux)

💇‍♀️La sédentarité qui engendre un affaiblissement du retour veineux et donc des bulbes capillaires mal oxygénés et mal irrigués en nutriments.

💇‍♀️ Des troubles digestifs : syndrome de l’intestin irritable, SIBO, candidose : autant de dysbioses qui interfèrent avec une bonne absorption des nutriments dans l’intestin.


Les bilans biologiques à explorer


Tout d’abord précisons que le naturopathe ne prescrit aucun bilan biologique, et que l’exploration biologique se fait avec le médecin. Cela étant dit, ayant un diplôme en biologie fonctionnelle, obtenu en 2024, à l’institut SIIN, voici les pistes de compréhension que je peux vous offrir :


Fer et statut martial


Ferritine : reflète les réserves en fer, mais peut être faussement normale ou élevée en cas d’inflammation. D’où l’importance de faire doser la CRP en parallèle. La ferritine se situe, dans l’idéal entre 70 et 100 ng/ml. En-dessous la réserve en fer est non optimal.

NFS (numération formule sanguine) : recherche d’une anémie (hémoglobine, VGM, TCMH). L’hémoglobine devrait idéalement se situer autour de 13 g/dL.

Transferrine et coefficient de saturation : indiquent la disponibilité du fer. Le coefficient de saturation idéal se situe entre 30 et 40 %.

Attention : un excès de fer peut être délétère, d’où l’importance de ne pas se supplémenter sans bilan.


Zinc


Valeurs sériques : selon les sources, un taux optimal se situe autour de 900–1000 µg/L.


Vitamine D


Valeurs sériques : selon les sources, un taux optimal se situe entre 45 et 60 ng/ml

Pour plus d’informations à ce sujet, lire mon article sur la vitamine D en cliquant ici.


Les solutions dans l’assiette


Voyons ce que nous pouvons faire avec ce levier.


1 – Les protéines

Les protéines contiennent deux acides aminés soufrés, méthionine et cystéine, qui constituent la matière même de la kératine. La kératine joue un rôle clé dans la beauté du cheveu. Acide aminé essentiel, la méthionine ne peut être synthétisée par l’organisme et doit être impérativement fournie par la nourriture.

Il est essentiel d’apporter assez de protéines à votre corps. Les recommandations minimum sont de 0,8 grammes par kilo de poids. Multiplier votre poids par 0,8 pour obtenir la quantité de protéines à apporter. Pour être honnête, des retours que j’en ai eu en consultation, 0,8 grammes est loin d’être idéal pour agir sur la chevelure. On parle davantage de 1,2 gr de protéines par kilo de poids pour un apport optimal en protéines. Et si vous êtes sportif.ve, il faudra monter ce quota à 1,6 grammes à 2 grammes par kilo de poids.

Sachant que

1 oeuf = 6 grammes de protéines

100 grammes de poulet = 27 grammes de protéines

100 grammes de bœuf = 26 grammes de protéines

100 grammes de tempeh = 19 grammes de protéines

Cela signifie que non, si vous mangez 100 grammes de poulet, vous ne mangez pas 100 grammes de protéines. Essayez de repartir vos protéines sur vos 3 repas de la journée (oui le petit-déjeuner devrait être protéiné idéalement)

L’hydratation joue un rôle essentiel dans la santé globale du corps, y compris celle des cheveux. Un apport en eau suffisant permet de maintenir les cellules capillaires en bonne santé et favorise leur croissance.

Une règle simple pour estimer vos besoins : environ 30 à 35 mL d’eau par kilogramme de poids corporel par jour. Par exemple, une personne de 60 kg aurait besoin de 1,8 à 2,1 litres d’eau par jour.

Pour varier les sources d’hydratation et apporter des nutriments supplémentaires, vous pouvez également consommer : de l’eau de coco, riche en électrolytes naturels, des jus de légumes frais, peu sucrés, des fruits à forte teneur en eau comme le melon, la pastèque ou l’orange, des légumes crus si bien tolérés, comme le concombre ou la salade.

Un petit-déjeuner riche en protéines joue un rôle clé pour stabiliser la glycémie après la nuit. Des pics répétés de sucre dans le sang ou une hypoglycémie peuvent influencer le métabolisme hormonal et contribuer à la chute de cheveux. Voici comment :

Glycémie et SHBG : Une glycémie élevée chronique (ou une résistance à l’insuline) peut réduire le taux de SHBG (Sex Hormone Binding Globulin), la protéine qui se lie aux androgènes dans le sang et limite leur activité. Moins de SHBG signifie plus d’androgènes libres et biologiquement actifs, comme la DHT, qui peuvent stimuler l’alopécie androgénétique.

– Androgènes et chute de cheveux : La DHT se fixe sur les follicules pileux sensibles, raccourcit la phase de croissance des cheveux et entraîne leur miniaturisation progressive. Même chez certaines femmes, un excès d’androgènes libres lié à une glycémie mal régulée peut favoriser une chute de cheveux diffuse.

Protéines et kératine : Les protéines fournissent les acides aminés essentiels (cystéine, méthionine…) pour la synthèse de la kératine, la structure principale du cheveu. Un apport suffisant aide à maintenir des cheveux forts et résistants. Conseil pratique : Un petit-déjeuner combinant protéines de qualité (œufs, yaourt, oléagineux, tofu) et glucides complexes (flocons d’avoine, fruits peu sucrés) permet de stabiliser la glycémie, soutenir le SHBG et limiter l’exposition des follicules aux androgènes libres.


Les solutions avec la micro-nutrition


Le zinc est indispensable à la production de kératine, la protéine principale des cheveux. Il participe à la formation des liaisons disulfure entre les acides aminés soufrés, assurant ainsi la solidité et la résistance du cheveu.
En cas d’alopécie androgénétique, il aide à inhiber la 5-alpha-réductase, l’enzyme qui convertit la testostérone en DHT, dihydrotestostérone, qui peut être responsable de la chute de cheveux.

Plusieurs aliments et boissons épuisent nos réserves de zinc.

Citons : le tabac, le café, le thé et l’alcool

Les symptômes d’une carence en zinc sont les suivants : troubles digestifs, acné, ongles cassants, tachés ou dédoublés, chute de cheveux, cicatrisation lente et sécheresse cutanée.

Alimentation et zinc

L’apport conseillé est de 12 mg par jour chez les femmes et 14 mg chez les hommes.

Aliments d’origine animale : Huîtres (16 mg), foie de veau et de porc (9 mg), bœuf, jaune d’œuf, foie de canard (4 mg), poissons gras, crustacé (2 et 2,5 mg).

Aliments d’origine végétale : Pain complet (5 mg), soja (3 mg), haricots secs, lentilles (3 mg), pois cassés (2mg), germe de blé (7 mg)
Si vous souhaitez privilégier la complémentation, favoriser la prise de zinc sous forme bisglycinate.


La ferritine est le reflet des réserves de fer de l’organisme. Comme évoqué plus haut, il faut avoir d’autres marqueurs pour évaluer la qualité du fer dans l’organisme. Certains docteurs ou nutritionnistes évoquent un taux de ferritine optimale situé entre 70 ng à 100 ng/ml. Si vous avez une ferritine autour de 10 il est normal que vous vous sentiez épuisé ou que vous avez les cheveux qui tombent.

Il existe deux types de fer :

Le fer héminique, d’origine animale. Il est très bien absorbé par l’organisme : de 10 à 30 % et en moyenne à 25 %.

Aliments les plus riches en fer héminique :

Boudin noir, palourdes, foie de volailles, de porc, rognons de bœuf, bœuf, poulpe, huitres

Le fer non-héminique, d’origine végétale, moins bien absorbé par le corps : entre 1 et 5 % seulement.

Aliments les plus riches en fer non héminique :

Dulse, Spiruline, Wakame, Soja, Sésame, Lentilles

Comment bien assimiler le fer ?

Ce que l’on mange ou l’on boit peut augmenter ou diminuer l’absorption du fer.

Les tanins contenus dans le thé et le café diminuent l’absorption. C’est le cas du calcium également (ne buvez pas un grand verre de lait pendant un repas riche en fer par exemple).

En revanche, la vitamine C booste son absorption.


Le fer doit être également apporté sous forme de bisglycinate si vous souhaitez qu’il soit bien absorbé. Attention NE PRENEZ JAMAIS UN COMPLÉMENT DE FER sans avoir fait une prise de sang au préalable et avoir vu et défini avec votre médecin traitant si oui ou non vous êtes en carence de fer. Par exemple, même si votre ferritine est basse, vous pouvez avoir un coefficient de saturation de la transferrine qui est élevé (50%) et pour lequel une complémentation serait déconseillée.


Ce sont les carburants du cheveu, ses vitamines par excellence. On les retrouve partout, sur tous les fronts : elles favorisent la microcirculation sanguine, participent à la production d’énergie, contribuent aux métabolismes protéiques de la kératine, assainissent le follicule pileux.

Aliments les plus riches en vitamines du groupe B :

abats, champignon, levure de bière, oléagineux, pomme de terre, patate douce, flocons d’avoine (surtout germés ! vous en trouverez sur le site Koro ou Sunday Natural), œuf, poulet, bœuf, l’avocat.


Une vitamine centrale et ce pour énormément de fonctions, que cela soit dans l’équilibre hormonal, ou dans la pousse des cheveux. Par ailleurs, elle permet aux hormones thyroïdiennes de pénétrer la cellule, hormones thyroïdiennes, qui rappelons-le permettent aux cheveux de pousser plus vite et de rester sur la tête !

Dans l’idéal, on souhaiterait que le taux soit autour de 45 à 60 ng/ml. La complémentation en hiver est quasi systématique, car, rares sont les personnes à conserver des taux idéaux durant cette période sans ensoleillement. Voyez cela avec votre médecin traitant ! La vitamine D étant une vitamine liposoluble, pas de complémentation à l’aveugle !


La meilleure façon d’endiguer une chute de cheveux sans avoir fait d’exploration de la cause au préalable est celle d’opter pour un mulvitamines qui contient du zinc bisglycinate, de la vitamine C (pour participer à la création du collagène), de la vitamine D (dans la limite des quantités autorisées si pas d’explorations biologiques au préalable), du magnésium (pour juguler le cortisol) et des vitamines du groupe B.

Je vous conseille le mulvitamines de la marque Nutripure qui est très très bien formulé.

En rentrant le code MANON10 à l’inscription (code parrain!), vous bénéficiez de -10% sur tout le site internet. L’idée est de faire une cure de 3 mois, environ.

Bien entendu, gardez à l’esprit que si la cause de votre chute de cheveux est la carence en fer, vous n’aurez pas de résultats optimum avec ce complément.



Autres A


L’activité physique

Sans pour autant faire du sport, mais tout simplement en vous déplaçant. La marche à pied reste le meilleur moyen de faire circuler les fluides et notamment la lymphe.

Attention au surplace qui est très néfaste pour la circulation. Essayez de bouger le plus possible dans une journée et organiser des pauses régulières si vous travaillez derrière votre écran pour vous dégourdir les jambes.


Quid de la DHT ? l


Rôle de la 5-alpha-réductase

Cette enzyme transforme la testostérone en dihydrotestostérone (DHT). Une production excessive de DHT peut contribuer à divers symptômes d’androgénisation.

DHT et androgénisation

Chez certaines femmes (par exemple dans le cadre du SOPK), une élévation de DHT peut entraîner :

une pilosité accrue (au-dessus de la lèvre, autour des aréoles, etc.),

un épaississement ou une masculinisation de la voix,

une chute de cheveux progressive de type androgénétique (alopécie liée à une sensibilité des follicules pileux à la DHT). –> les hommes peuvent aussi être touchés par cette augmentation de la DHT.

Alopécie androgénétique

La DHT agit directement sur les follicules pileux sensibles en réduisant leur phase de croissance (phase anagène). Résultat : les cheveux deviennent plus fins, plus courts, puis finissent par disparaître dans les zones touchées (souvent les tempes et le sommet du crâne chez l’homme, la raie centrale qui s’élargit chez la femme). Fiabilité des dosages La mesure de la DHT sanguine n’est pas toujours représentative. ➝ Le métabolite urinaire de la DHT, l’androsténediol glucuronide, est un indicateur plus fiable de l’activité de la DHT dans l’organisme. C’est un marqueur couramment utilisé pour évaluer un excès androgénique.

Accompagnement

Si un excès de DHT est confirmé (toujours en concertation avec un médecin), l’une des stratégies thérapeutiques consiste à inhiber la 5-alpha-réductase, afin de limiter la conversion de la testostérone en DHT et réduire ainsi les symptômes liés à l’hyperandrogénie.

Il faudra à tout prix donc inhiber l’enzyme responsable de la transformation de la testostérone en DHT.

Comment ?

Le thé matcha (très riche en EGCG un polyphénol qui inhibe la 5 alpha réductase), l’ortie racine, les graines de courges, le zinc ont ce rôle là.

Aromathérapie

L’huile essentielle de Cèdre d’atlas (Cedrus atlantica) : elle est connue pour accélérer la pousse de cheveux, freiner la perte. Il suffit d’en glisser dans des soins pour cheveux ou dans le shampooing.

Quelle dose, comment ? Plus d’idées sur le site aroma-zone (-clic!)

Soin beauté

Les poudres ayurvédiques sont aussi de précieux outils pour favoriser/accélérer la pousse de cheveux ou stopper la chute.

Vous pouvez vous laver les cheveux avec par exemple du rhassoul ou du shikakai. Extrêmement efficaces pour donner du volume et de la vitalité !

Quid des bains d’huiles ?

Attention, quand on a des chutes de cheveux importantes, on entend souvent parler des bains d’huile. C’est le fait de faire poser, en masque, de l’huile de ricin au niveau du cuir chevelu et ensuite de nettoyer. Malheureusement, chez les personnes qui ont un cuir chevelu abimé, cela ne fait qu’empirer le problème. et entraîne, bien souvent, une grosse chute après le bain d’huile. Soyez donc prudent avec l’utilisation de ce soin beauté, que je ne recommande pas.




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Amie ou ennemie ?




Voici ce que notre cher Hippocrate en disait :

« Donnez-moi le pouvoir de créer une fièvre et je guérirai toutes les maladies ! »

En naturopathie, on ne considère pas la fièvre comme un élément totalement négatif. En effet, la fièvre permet de rétablir l’organisme et de purifier ce dernier. On part du principe que plus une personne a un potentiel vital élevé plus cette dernière est susceptible de déclencher une fièvre.

Exemple qui illustre parfaitement cela : les enfants qui ont toujours un feu vital élevé font souvent de fortes fièvres, tandis que plus nous avançons en âge plus les fièvres se font rares ou faibles.

Lorsque l’organisme n’a plus de force vitale, ou pas assez pour s’auto-purger, il tombe dans la maladie froide et sourde (les pathologies chroniques) .



Ne voyez pas la fièvre comme un problème !



La fièvre est l’un des merveilleux mécanisme du corps pour préserver son homéostasie : son précieux équilibre.

Lors d’une infection virale ou microbienne, la fièvre est la meilleure réponse du corps. Pourquoi ? Tout simplement, car à 39°C, la plupart des virus sont simplement carbonisés – et qu’ elle permet aussi de mettre tout le corps en mode nettoyage. 

La fièvre ne doit en aucun cas être vue comme un ennemi à combattre mais comme un allié protecteur. A partir de 39,5 °C, les microbes pathogènes sont neutralisés. Le système immunitaire est stimulé, les globules blancs et les émonctoires activés. En effet, avec l’hyperthermie, les interférons, les cellules T vont croître, l’activité antitumorale et bactéricide des polynucléaires neutrophiles va augmenter, et la phagocytose se développer. Les effets cytotoxiques des lymphocytes vont être décuplés.

Grâce à tous ces processus les micro-organismes pathogènes sont éradiqués. 

La fièvre est le processus le plus puissant et rapide de la Nature en vue du rétablissement.

Attention : évidemment que si la fièvre monte trop, on ne laisse pas la personne sans soutien. Au-dessus de 40°C, on cherche à tous prix à la faire redescendre à 39,5 environ.

Comment faire passer l’épisode plus rapidement ?



1 – Le jeûne

Vous l’avez déjà remarqué ? Quand un enfant est fièvreux, il n’a pas du tout faim.

Nous avons ici une équation parfaite de détoxification = repos + jeûne + eau.


Ne forcez pas une personne fiévreuse à s’alimenter.

Cela pourrait aggraver son cas. En effet, l’énergie vitale de la personne est dirigée vers l’intérieur du corps pour combattre tous les agents infectieux. Y mettre de la nourriture va détourner cette énergie vers la digestion alors que ce n’est absolument pas le moment.

L’alimentation peut être reprise en doucement avec des jus de légumes, des fruits frais à la croque dès que l’épisode est passé.

2. Le bain dérivatif

Cette technique est très efficace pour faire diminuer la température.

Pour en savoir plus sur cette méthode, je vous renvoie vers mon post instagram en cliquant sur ce lien.

3. Les tisanes

Les tisanes rénales et dépuratives vont aider les acides et cristaux à sortir du corps.

Hydrater avec de l’eau est déjà un bon point, mais une bonne décoction d’aubier de tilleul peut être encore plus pertinent.

Les hygiénistes s’expriment

« Fièvre à laquelle on ne remédiera qu’en ne prenant que de l’eau pendant 3 jours : ce qui souvent suffit pour la guérison. » – Hippocrate.

« Les maladies sont des crises de nettoyage. La fièvre est un agent de guérison.» Dr. Paul Carton

« Plus la chaleur élevée est maintenue, meilleur est le pronostic de guérison» Filonov, 2008




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